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Laëtitia J. Hopkins

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MessageAuteur
MessageSujet: Laëtitia J. Hopkins Laëtitia J. Hopkins EmptyVen 8 Juil - 1:05

Identité
Prénom + Nom : Laëtitia Jane Hopkins (épouse Morisson)
Surnom* : Laë.
Alias* : Vous pouvez toujours rêver.

Âge : 24 ans.
Date de naissance : le 23 Août.

Sexe : Féminin.
Nationalité : Américaine.

Description

Physique : Avez-vous déjà vu un film d’Hitchcock ? Oui ? Alors, vous n’aurez pas de mal à faire le lien entre Laëtitia et une des actrices favorites de ce grand réalisateur.
Mystérieuse, toujours très bien habillée et blonde glacée. Voilà Laëtitia.
En effet, la jeune femme n’est pas très grande, elle doit mesurer au grand maximum un mètre soixante-dix, quelques fois plus, grâce aux talons de ses bottines. En revanche, la jeune femme est très mince, gardant un régime plus qu’équilibré et sain depuis son arrivée au manoir de Charles Xavier. Ces caractéristiques font d’elle une femme d’apparence très fragile et, pour une fois, l’apparence n’est pas trompeuse. En effet, qui peut-on tromper quand on fait, sans artifices un mètre soixante cinq et quarante neuf kilos ?
Ce n’est pas que Laëtitia a la force physique d’un enfant de quatre ans, mais quelque chose d’approchant. Ceci dit, elle arrive à tenir une casserole alors personne ne lui a jamais fait de remarques sur ses capacités physiques.
En revanche, le goût vestimentaire de la jeune femme est presque à toute épreuve. Même si cela peut sembler choquant d’avoir comme tenue de maison une chemise blanche, un joli pantacourt beige et un foulard griffé Hermès, pour la jeune femme, c’est tout à fait normal. Il faut dire que, quand on a cumulé toute sa vie professionnelle deux salaires, on a de quoi s’acheter ce qu’il faut. Sinon, la jeune femme porte beaucoup de noir, souvenir d’un deuil qui n’a pas encore prit fin. Elle peut porter des robes noires ou des chemises, des jupes, elle s’arrangera toujours pour en porter, même sur ses gants. De plus, le noir a sur elle une sorte d’élégance glaciale qui lui va bien, alors elle ne s’en prive pas. La plupart du temps, quand elle doit sortir, Laëtitia porte des tailleurs dans lesquels il est impossible d’oublier d’où elle vient : de la CIA et de la haute bourgeoisie.
Mais ce qui la caractérise encore plus en tant qu’hypothétique actrice hitchcockienne, ce sont bien ses cheveux. Longs, ils lui arrivent à la taille, mais elle les attache souvent sur sa nuque en chignon épinglé où aucun cheveux ne dépasse. Ils sont aussi d’un blond très froid, légèrement cendrés et pâles, presque fades. Ils rajoutent de la classe à son élégance glacée.
Son visage n’est pas spécialement beau. Disons, qu’au contraire, il est très passe-partout, ce qui en faisait une alliée de choix pour la CIA. Personne ne parvenait à se souvenir de ses traits plus de trois heures après l’avoir vue. Disons que ses traits, peu marqués sont assez harmonieux et rien ne choque dans son visage. Ni même son nez un peu pointu, son visage un peu ovale, ses yeux gris très perçant et méfiants derrière ses petites lunettes rondes à fine monture métallique.
Quelques fois, cependant, on se sent étrangement attiré par ses yeux, méfiants, pétillants d’intelligence et de tristesse, vous sentez votre volonté comme brisée devant cette étrange femme. Si cela arrive, vous êtes sous l’emprise de son pouvoir, elle vous manipule. Pour vérifier, regardez ses mains : si elles sont gantées de noir, il y a de fortes chances que vous ne puissiez pas contrôler vos prochains gestes.
Car oui, les blondes d’Hitchcock ont aussi ce charme mystérieux et inexplicable des manipulatrices.


Mentale : Autrefois, vous n’auriez sans doute pas pu reconnaître Laëtitia si vous connaissiez celle de maintenant. Le chagrin a eu raison de beaucoup de choses chez elle.
Notamment sa joie de vivre. Jadis, elle était très souriante, pas très exubérante, mais heureuse, tout simplement. Quand elle faisait cours, ses élèves la sentaient passionnée, quand elle rentrait et embrassait son mari, il pouvait sentir tout son amour... Maintenant, elle fait presque peine à voir.
La tristesse a eu raison de son sourire et, au mieux, elle garde une expression neutre. Les occasions de la voir sourire à nouveau sont rares. Celles qui sont sincères encore plus.
Autrefois passionnée, Laëtitia essaye aujourd’hui d’être très discrète, de ne pas se faire remarquer et de tout faire pour ne pas avoir besoin d’aide.
Même si elle vit en communauté dans le manoir, la jeune femme est très indépendante et elle n’aime pas qu’on l’aide. Elle aide d’ailleurs plus volontiers les autres.
D’ailleurs, elle peut se montrer extrêmement maternelle envers quelques personnes, qu’elles soient plus âgées ou plus jeunes, gare à vous si vous êtes dans ses affections : elle n’acceptera ni cravate tordues, ni col mal plié ni tâches sur vos pantalons. Fuyez ! Elle essaye seulement d’adopter tous les grands enfants qu’elle croise, sans doute pour compenser celui qu’elle n’a pas pu avoir.
Instinct maternel mit de côté, la jeune femme est aussi d’une redoutable intelligence qu'elle exerce le plus souvent possible : la lecture est son passe-temps favori et il n’est pas un journal qu’elle ne lit pas. Le journal télévisé est également la seule chaîne qu’elle regarde. Elle aime se tenir au courant de tout ce qui se passe dans le monde.
Son défaut principal : sa mélancolie ne la quitte presque plus. Elle semble presque toujours lasse, presque déconnectée avec le monde qui l’entoure même si elle fait tout pour garder contact avec lui. Elle est assez têtue et fixée sur ses idées qu’elle n’abandonne presque jamais. Par exemple, elle est toujours persuadée que son enfant est mort à cause de son pouvoir. Et il va falloir être extrêmement convaincant avant de lui faire sortir cette idée de la tête.
Elle refuse également d’utiliser son pouvoir pour des choses mineures, même pas pour montrer ou s’amuser. Ce qui pose de nombreux problèmes pour les entraînements.
Mais essayez seulement de toucher la corde sensible ou même de sous-entendre le moindre détail de son passé, plus précisément son mariage et sa grossesse, et vous ferez face à une Laëtitia très très en colère, chose que très peu ont vraiment envie de subir. Oh non, elle ne crie pas, elle ne s’énerve pas ouvertement, rien de tout cela. Ses colères à elle, sont à son image : glacées, comme une rivière gelée qui se referme sur vous. Elle se contente en général de fixer ses yeux dans les vôtres, de susurrer une remarque acerbe et de s’en aller. Après, vous devrez faire de gros efforts pour vous faire pardonner, si vous en avez la patience, car la jeune femme est extrêmement rancunière. Sans doute pour cacher une sensibilité exacerbée.


Mutation
Description :
«Inutile de fermer les yeux, de détourner la tête. Car ce n'est ni par le chant, ni par le regard que j'opère. Mais, plus adroit qu'un aveugle, plus rapide que le filet des gladiateurs, plus subtil que la foudre, plus raide qu'un cocher, plus lourd qu'une vache, plus sage qu'un élève tirant la langue sur des chiffres, plus gréé, plus voilé, plus ancré, plus bercé qu'un navire, plus incorruptible qu'un juge, plus vorace que les insectes, plus sanguinaire que les oiseaux, plus nocturne qu'un oeuf, plus ingénieux que les bourreaux d'Asie, plus fourbe que le coeur, plus désinvolte qu'une main qui triche, plus fatal que les astres, plus attentif que le serpent qui humecte sa proie de salive ; je sécrète, je tire de moi, je lâche, je dévide, je déroule, j'enroule de telle sorte qu'il me suffira de vouloir ces noeuds pour les faire et d'y penser pour les tendre ou pour les détendre ; si mince qu'il t'échappe, si souple que tu t'imagineras être victime de quelque poison, si dur qu'une maladresse de ma part t'amputerait, si tendu qu'un archet obtiendrait entre nous une plainte céleste ; bouclé comme la mer, la colonne, la rose, musclé comme la pieuvre, machiné comme les décors du rêve, invisible surtout, invisible et majestueux comme la circulation du sang des statues, un fil qui te ligote avec la volubilité des arabesques folles du miel qui tombe sur du miel.»- La Machine Infernale (Jean Cocteau)

Le pouvoir de Laëtitia est simple : elle peut manipuler physiquement les autres êtres humains comme des marionnettes. C’est-à-dire qu’elle peut faire faire tout ce qu’elle veut physiquement aux êtres humains qu’elle tient en son pouvoir : des gestes aux paroles. Mais elle ne peut pas contrôler leur esprit, ils peuvent donc avoir le soupçon d'être manipulé mais ne peuvent rien faire contre. Les conditions ? Il faut qu’elle ait eu un contact avec cet être humain, un contact physique et qu’elle l’ait vu au moins une fois dans sa vie, après il est en quelques sortes "stocké" dans sa mémoire et si elle a le plus petit souvenir du contact avec cette personne, elle pourra le faire plier à son pouvoir. Le pouvoir ne s'applique que sur un être humain à la fois et il dure autant de temps qu’elle peut rester concentrée, c'est-à-dire quatre heures au grand maximum (mais après, elle doit rester alitée plusieurs jours) et seulement si la personne est dans le même pays qu'elle, inutile donc de tenter à manipuler un européen qui serait chez lui par exemple. Cependant, il est extrêmement fatiguant, d’autant plus que la distance est grande.
Les rares fois où elle a utilisé son pouvoir, elle se contentait de donner les ordres mentalement, ce qui ne marche que pour les actions très simples, mais si elle voulait l'utiliser avec plus de précision, elle devrait alors agiter les "filets" mentaux qui la relient à la personne pour la faire bouger, en quelques sortes, agiter les ficelles de sa marionnette.
Attention, son pouvoir n'annule pas celui des autres. Par exemple, un télépathe pourrait entrer dans son esprit pour la déconcentrer et lui faire lâcher prise. Quand elle saura maîtriser un peu plus son pouvoir, elle pourra également ordonner aux mutants qu'elle manipule d'utiliser leur pouvoir, mais cela demande un effort supplémentaire et donc raccourcit le temps pendant lequel elle pourra manipuler la personne. Idem si le simple humain tente de faire des actions en parallèle, il pourra essayer, mais elle se rendra compte que sa marionnette lui échappe et tentera de la remettre dans 'le droit chemin'. Ceci dit, toute lutte contre le pouvoir double sa fatigue et elle n'a aucun intérêt à retenir trop longtemps quelqu'un qui tenterait de lui échapper. Son pouvoir ne marche sur les métamorphes que si elle a eu des contacts avec eux dans leur forme 'normale' et elle est encore bien trop faible pou pouvoir leur ordonner d'utiliser leur pouvoir.

Âge de la première manifestation : La première manifestation consciente a eu lieu à 13 ans.

Historique

Histoire :
Laëtitia est née un 23 Août dans la clinique d’une petite ville perdue du Montana aux Etats-Unis où ses parents étaient en vacances.
A l’époque de l’American Dream, elle devait faire le bonheur de ses parents dont elle était le premier enfant, tout comme leur canapé et leurs voitures. Ça n’avait pourtant pas si mal commencé.
Née dans un milieu social assez aisé, elle grandit dans une famille unie entre un père médecin qui partait tôt le matin et tard le soir mais jamais sans une sucrerie pour elle et une mère femme au foyer qui adorait jouer à la poupée en habillant sa fille, retombant elle-même en enfance.
L’arrivée de son petit frère fut bien sûr l’objet de quelques crises, comme tous les enfants qui doivent léguer le lit de leurs parents à un gêneur.
Mais l’American Dream continuait envers et contre tout.

Laëtitia entra à l’école et obtint des résultats remarquables depuis l’école primaire. Elle semblait s’intéresser à tout et sa mère adorait se vanter à ses amies. Elle la voyait déjà mariée à un grand homme politique. Tout ce qui fait une bonne femme ces années-là.
Mais la petite fille n’était pas tellement en mesure de bien comprendre ce qu’on attendait d’elle et se [i]contentait
de bien colorier ses images sans dépasser et d’apprendre à écrire.
Son petit frère posa un peu plus de problèmes, car, comme tous les petits garçons, il était très turbulent. Mais au final, on réussit très vite à le forcer à entrer dans le moule des élèves en uniformes des écoles privées.

Autant vous dire que la vie de Laëtitia fut celle d’une véritable nonne pendant les vingt premières années de sa vie. La prière étant remplacée par le travail. Le matin, elle partait en cours, le soir elle rentrait en même temps que son père et après un dîner en famille très convivial où ils se disaient tout, elle retournait travailler pour obtenir les meilleures notes possibles.
Cependant, elle ne tarda pas à noter que.. certaines choses qui se passaient dans son quotidien n’étaient pas tout à fait normales. Quand elle en parlait à ses camarades, ils la regardaient bizarrement, comme si elle était... étrangère.
Mais l’incident qui mit fin à tous ses doutes fut très banal. C’était un soir comme les autres, elle était assise à la table de la salle à manger, ses cahiers étendus devant elle, scrutant ses lignes derrière ses petites lunettes du haut de ses treize ans. Sa mère, quant à elle, s'évertuait à préparer à manger pour le lendemain. Laëtitia l’entendait distraitement jusqu’à ce qu’elle prononce le mot : «épinards» au menu de demain. La jeune fille fit une moue : elle avait horreur de ça, mais n’avait jamais osé le dire à sa mère. Elle aurait tellement voulu... des frites ! Oui, des frites, sa mère en avait dans le congélateur, elle le savait, pour la fête de Kévin qui allait avoir 10 ans... Si seulement elle les faisait pour demain...
C’est alors qu’elle entendit sa mère allumer la friteuse.
Interloquée, elle se retourna pour voir sa mère ouvrir le paquet de frites.
Ce fut peut-être la fin des doutes, mais pas des angoisses.
Malgré tout, la jeune fille n’en parla jamais à ses parents. Elle avait trop peur de ce que ça pourrait représenter. Un jour, une fille lui avait dit qu’elle était folle quand elle lui en avait parlé. Alors elle préférait se taire. Ce n’était peut-être rien, après tout. Rien d’affolant.
Non, elle n’avait rien de commun avec ce fou qui était dans sa classe l’année dernière et qui faisait léviter les objets. Elle n’était pas bizarre. Elle était une petite fille très normale. Elle avait une scolarité normale, des notes normales pour le travail qu’elle fournissait, une famille normale et une vie normale !

La jeune femme se passionna vite pour l’Histoire, européenne et américaine. Ce fut donc en tant que professeur d’Histoire qu’elle fut nommée à l’université de Rutgers dans le New Jersey. A cette époque, les femmes étaient désormais les bienvenues dans les rangs des enseignants. Et les résultats de Laëtitia ne laissaient aucun doute sur le sujet : elle avait les connaissance et l’aptitude pour enseigner. Sa voix, posée et douce, qui portait cependant, avait captivé son jury pendant son cours sur l’aide française pendant la guerre d’indépendance aux Etats-Unis. Elle allait désormais enseigner dans l’université où elle avait elle-même étudié. La vie semblait se dérouler normalement, l’espoir d’un métier tranquille et acquis effaçant les angoisses quant à ses petites anomalies. Après tout, elle avait toujours eu tout ce qu’elle voulait, elle était bien partie dans la vie.
Bientôt, elle pourrait même quitter le domaine familial qui, malgré son atmosphère rassurante commençait légèrement à l’étouffer.
N’ayant pas fait de crise d’adolescence, la jeune femme n’avait qu’une envie à présent : voler de ses propres ailes. Et elle était bien partie pour.

Ce fut dans cet état d’esprit, rayonnante comme jamais que Laëtitia se rendit à la «petite» fête en l’honneur des nouveaux enseignants. Elle portait une robe noire.
Hélas, de la fête en question, elle ne pourrait vous souffler mot, même avec toute la volonté du monde. L’alcool, c’est le mal.

D’autant plus quand vous vous réveillez dans un lit qui n’est pas le vôtre avec un mal de tête ignoble.
Laëtitia se tourna dans les draps blancs pour se poser sur le dos. Peut-être qu’elle aurait moins mal comme ça... La douleur ne disparut pas. Au contraire, elle fut accentuée par le bruit d’une porte qui claquait au loin. La jeune femme grogna et passa une main sur son front pour tenter de calmer la fournaise de son cerveau.
Mais ce qu’elle entendit ensuite troubla le peu de calme qu’elle tentait de rassembler :

- Alors, bien dormi ? lui demanda une voix d’homme.

La jeune femme se releva d’un bond, réalisant alors qu’elle n’était vraiment pas dans sa chambre ni même dans la chambre d’une collègue ou dans celle de ses parents.
Elle se trouva face à face avec un jeune homme entièrement nu à l’exception d’une petite serviette blanche, encore trempé d’un passage récent à la douche. Laëtitia rougit tout de suite, la pudeur lui faisant baisser les yeux... C’est à qu’elle découvrit qu’il n’était pas le seul à être peu vêtu. Elle se couvrit tout de suite avec les draps, interdite.

- Eh bien, hier, tu n’étais pas aussi pudique, Laë, se moqua-t-il gentiment.
- Qui êtes-vous ? demanda sèchement la jeune femme, refusant de le regarder à nouveau.
- Oh, je vois. Trop d’alcool. Tu ne dois pas être habituée. Je suis Jake Morisson.
- Qu’est-ce que je fais ici ?
- Tu n’es pas innocente à ce point ? Quoique, ça expliquerait beaucoup de choses quant à...
- Arrêtez ! Arrêtez, c’est bon... J’ai compris. Je...
- Me regarder t’aidera peut-être plus à t’exprimer, fit-il remarquer.
- Rhabillez-vous d’abord, exigea Laëtitia.

Elle entendit au loin quelques froissements de vêtements, mais quand elle se tourna finalement vers lui, il avait, au contraire, lâché sa serviette.

- Ecoutez, fit-elle le plus fermement possible en essayant de ne pas être divertie par... autre chose... Je ne sais pas exactement ce que j’ai fait ou dit hier soir, mais ce n’était pas moi. N’attendez plus rien de moi à présent. Ma mère va être folle d’inquiétude si je ne suis pas rentrée avant midi...
- Il est une heure de l’après-midi.
- Oh, mon Dieu ! s’écria Laëtitia. Où est-ce que j’ai mis mes vêtements ?! Je dois absolument y aller !

Jake ramassa quelques bouts de tissus qui traînaient au sol et les lui montra :

- On dirait que la nuit dernière a été mouvementée, constata-t-elle avec une moue mécontente.
- Ne t’inquiète pas : mon ancienne fiancée ne remarquera pas si quelques vêtements manquent dans les cartons qu’elle viendra récupérer demain.
- Oh... Bien...
- Va te doucher, je m’occupe de tout.

Jake poussa même la civilité jusqu’à la ramener chez elle. Elle portait une petite robe blanche qui arrivait juste au-dessous du genou et qu’elle trouvait trop courte.
Laëtitia ne sait pas exactement quand elle est tombée amoureuse de Jake, mais elle sait qu’elle l’était déjà quand elle se retourna sur l’allée de gravier qui menait à l’imposante maison de ses parents. Il la regardait ou plutôt, la dévorait des yeux, ses cheveux bruns désordonnés dans son visage, devant ses yeux noirs, une chemise mal rentrée dans son pantalon, l’air nonchalant et moqueur. Il osa :

- Est-ce qu’on pourrait quand même se revoir ? Je ne suis pas si horrible que ça, si ?

Elle baissa les yeux, mais elle connaissait déjà la réponse :

- Pourquoi pas ?

Ils se marièrent à la fin de l’année.
Jake était professeur de philosophie à la même université qu’elle. Ils se virent souvent, dans la salle des professeurs, autour d’un café, devant des copies à corriger. Quelques fois, il l’invitait à prendre un verre ou à manger dans un restaurant qu’il choisissait avec beaucoup de goût. Elle aimait bien l’écouter parler. Lui, était toujours en train d’essayer de la séduire. Même après leur mariage, il était dans la constante quête d’un amour sans cesse renouvelé. Même si la vie de Laëtitia avait été calme et tranquille avant son mariage, elle ne trouva le bonheur qu’avec Jake, dans son appartement.
Même ses bizarreries semblaient disparaître, cesser entièrement. Il fallait avouer aussi que Jake la connaissait tellement bien qu’il faisait exactement ce qu’elle voulait quand elle le voulait. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. Elle ne pouvait pas utiliser son pouvoir sur son propre mari, si ? Après tout, elle avait toujours été une fille normale, n’est-ce pas ?
Malheureusement pour son American Dream, il se trouvait qu'elle utilisait son pouvoir contre Jake et même assez fréquemment pour que celui-ci pense que ses fréquentes bizarreries venaient de lui-même. Il était loin de se douter qu'il était la marionnette de sa femme.

La seule chose qu’il lui avait cachée au début, elle ne tarda pas à le découvrir. Il était incapable de lui mentir.
Bientôt, il invita «un ami» à dîner, disait-il. Ami qui se révéla être le chef des Archives de la CIA. Chef des Archives extrêmement intéressé par les connaissances historiques de Laëtitia. Ami qui employait déjà Jake comme agent infiltré. Etre professeur mène a rencontrer beaucoup d’élèves. Elèves qui se confient plus rapidement à un professeur de philosophie.
Derrière un verre de vin et un poulet aux légumes, la jeune femme fut embauchée par la CIA.

C’est là que ses relations avec sa famille se désagrégèrent. Tout commença avec son petit frère, Kévin, qui était communiste envers et contre tout. Il ne supportait pas les avis posés de sa soeur à ce sujet. Puis, sa mère s’y mit également : elle ne supportait pas Jake. Il était sale et pas très net, il la retenait, il l’éloignait d’elle. Enfin, ce fut son père qui vit plus loin : il la suspectait de les espionner. Ce qui n’était pas totalement faux : elle savait qu’un agent la suivait partout pour savoir si elle était vraiment irréprochable.
Alors, elle finit par couper les ponts avec sa famille.

Si le malheur d’avoir perdu sa famille fut profond, il fut bien vite remplacé par le bonheur de se trouver enceinte. Elle avait de la vie à l’intérieur d’elle. Elle allait devenir mère. Laëtitia était certaine que leur enfant serait heureuse. Elle allait lui offrir un autre American Dream, une vie sans souci autre que celui d’avoir une vie tranquille.
Au final, elle commençait à prendre son rôle de mère, à se transformer en sa propre mère.

Tout aurait pu être si bien...
Mais il ne fallait pas oublier qu’on ne présente pas de congé maternité à la CIA. Et que la Guerre Froide n’aidait pas à alléger son travail. Même si elle ne partait pas sur le terrain, elle devait sans cesse courir faire des recherches immenses sur la Russie, apprendre le russe sur le tas, analyser des fichiers en code morse, les traduire du russe à l’américain, faire des kilomètres en bus, des fichiers top-secrets à la main, en s’assurant que personne ne la suive.
Elle avait arrêté ses cours à l’université, mais elle préparait tout de même ses sujets d’examens et très vite, elle recevrait des centaines de copies à corriger.
Malgré tout le bonheur que son enfant lui apportait, sa grossesse fut très difficile pour elle.

Mais vint enfin le jour fatal de la libération. C’était au beau milieu de la nuit. La douleur devint insupportable, alors elle se leva et perdit les eaux. Tout de suite, Jake réagit, tout sourire et l’accompagna à l’hôpital aux deux heures du matin, quand il n’y avait pas encore trop de circulation...
Elle fut prise en charge par des dizaines d’infirmières. Le monde grouillait autour d’elle. Elle fut allongée sur la table d’opération et regarda avec une certaine inquiétude les médecins s’agiter autour d’elle en essayant d’extraire de force la vie de son ventre. Voici un petit extrait de ce qu’elle entendit :

- Faîtes vite, le bébé va étouffer s’il n’utilise pas ses poumons tout de suite !
- Je ne peux pas tirer comme un malade non plus ! Je vais le tuer !

La panique s’empara de la jeune femme. Non ! Ces incapables allaient tuer son enfant ! Sa vie ! Elle n’y survivrait pas s’ils lui faisaient le moindre mal !
Alors, elle cria mentalement : «Arrêtez ! Ne tuez pas mon enfant !» avant de tomber dans un abysse noir et sans fond.

Quand elle se réveilla, elle était dans un lit d’hôpital, dans une salle avec quelques autres patients endormis ou en train de s’ennuyer. Elle avait des crampes partout et elle était extrêmement fatiguée. Mais ce n’était pas son état qui préoccupait le plus Laëtitia, elle se sentait vide. Elle ignorait où se trouvait son enfant. Etait-ce un garçon ou une fille ? allait-il bien ? Et où se trouvait Jake ?
Elle avait la vague impression qu’elle avait encore utilisé son anomalie hier soir, mais elle ne savait pas si ça avait vraiment eu des effets.

Elle appela une infirmière. Celle-ci, une petite femme brune s’approcha d’elle et la pouponna, mais la jeune femme, l’angoisse lui serrant le coeur lui demanda directement :

- Où est mon enfant ?

L’infirmière n’eut pas besoin de le dire. Laëtitia vit simplement son air désolé et son hésitation.
Elle avait perdu l’enfant.

C’était à cause d’elle. Parce qu’elle n’était pas aussi normale qu’elle le souhaitait. Parce qu’elle ne l’avait dit à personne. Si seulement elle leur avait dit quelque chose... Ils auraient peut-être pu sauver l’enfant.
Mais non. La vie qu’elle portait autrefois en elle avait disparu. Evaporée. Elle se sentait aussi morte que le petit cadavre qui devait reposer quelque part dans ce grand hôpital blanc et froid. Elle lui avait insufflé la vie, il lui insufflait la mort.
Quand Jake lui rendit visite, elle refusa de le regarder. Elle s’en voulait tellement d’avoir perdu la vie de leur enfant ! Elle sentait de là ses larmes, sa déception. Que feraient-ils du berceau bleu ciel qui les attendait chez eux ?

Laëtitia fut autorisée à quitter l’hôpital le lendemain. Jake la ramena avant de la laisser dans leur appartement qui lui semblait alors trop grand. Elle avait besoin de solitude. Elle s’assit longuement devant le berceau qui ne contiendrait pas son enfant, plongée dans ses pensées. Puis, elle prit sa décision : elle ne pouvait plus mettre en danger ceux qu’elle aimait.
La jeune femme fit ses valises à la va vite, y jetant toutes ses affaires, sauf la robe blanche que Jake lui avait prêté le premier jour. Mais elle prit son blouson en cuir parmi ses affaires. Comme un dernier souvenir.
La jeune femme remit une robe noire ce jour-là. Une longe robe noire, aux manches bouffantes et bordée de dentelle de la même couleur. Remontant ses lunettes sur son nez, elle réunit tout ce qu’elle avait chez elle et qui appartenait ou était destiné à la CIA. Elle ne laissa rien, même pas ses faux passeports qui ne lui avaient jamais servis.
Puis, elle mit toutes ses valises dans le coffre de sa voiture et démarra, direction les Archives de la CIA. Il fallait qu’elle puisse les convaincre qu’elle devait démissionner. Ne jamais revoir Jake. Ensuite, elle enverrait sa lettre de démission à l’université. Elle fuirait, loin de tout. Elle retournerait sans doute s’enterrer au Montana, là où elle était née. Personne ne la trouverait là-bas.
Mais, comme vous pouvez vous l’imaginer, rien ne se passa selon ses plans.

Laëtitia gara sa voiture en face des Archives et, ses dossiers à la main, sortit pour marcher le long de l’allée de graviers jusqu’à la porte du bâtiment. Elle allait retrouver son directeur de toute urgence et tout lui remettre avant de les prier de ne plus la rappeler. Ils devaient déjà être au courant pour son enfant.
La tête haute mais la gorge serrée, elle traversa les couloirs traversés des centaines de fois, quand elle avait encore son enfant. Elle n’avait même pas demandé si c’était une fille ou un garçon. Ça n’avait plus d’importance à présent. Il avait juste été victime de sa bizarrerie.
La jeune femme allait toquer à la porte du bureau de son supérieur quand la porte s’ouvrit d’elle-même.
Surprise, Laëtitia se recula pour laisser passer les deux hommes qu’elle n’avait jamais vus, ne leur prêtant pas plus d’attention que cela. Mais eux, ils ne la ratèrent pas.
Le premier jeune homme, avec des yeux d’un bleu incroyable et un grand sourire s’approcha d’elle en lui tendant la main :

- Bonjour, mademoiselle, nous vous cherchions... Puis, il remarqua son alliance, oh, désolé, madame.
- Je vous en prie, fit-elle avec un sourire forcé, que me voulez-vous ?
- Eh bien, nous savons pour votre... don...

Aussitôt, la jeune femme se raidit et se refroidit considérablement. Elle ne voulait plus en entendre parler !

- Si vous voulez m’excuser, je dois y aller, dit-elle en essayant de s’enfuir. Mais un autre homme un peu plus imposant lui bloquait le passage du bureau de son supérieur. Elle n’essaya même pas de le pousser : elle avait l’air d’une poupée à côté de lui.
- Madame Morisson, tenta le premier homme, nous savons aussi ce qui c’est passé. Je suis désolé pour vous, vraiment, mais fuir ne règlera pas votre problème. Ce qui est arrivé ici arrivera aussi au Montana.

Laëtitia fit volte-face et plongea ses yeux interloqués dans ceux du jeune homme qui venait de parler :

- Comment le savez-vous ? Faîtes-vous partie de la CIA ?
- Pas tout à fait, Madame. Vous n’êtes pas seule. D’autres personnes ont des... dons, comme vous. Nous en faisons partie et nous vous cherchions. Nous cherchons tous ceux qui ont une mutation du même genre...
- Bien, vous m’avez trouvée, et ensuite ? leur demanda-t-elle, méfiante.
- Que diriez-vous de nous aider ?

Quelques heures plus tard, la voiture de Laëtitia se garait devant le manoir du Professeur Charles Xavier. La jeune femme regarda son alliance, la retira et la jeta dans sa boîte à gants. Puis, elle sortit de la voiture, une valise dans chaque main, les feuilles mortes voletant sous ses pieds avec l’automne approchant.

Liens du personnage avec d'autres (uniquement si Marvel) : /


IRL
Double compte : oui - non
Si oui, qui ? : /
Expérience Rp : Quelques années.
Date de naissance* : L’an 0.



Code validé par Charles Xavier.


Dernière édition par Laëtitia J. Hopkins le Dim 10 Juil - 8:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Laëtitia J. Hopkins Laëtitia J. Hopkins EmptyVen 8 Juil - 1:29

Bien le bonsoir/bonjour madame
je me présente, Rozen Occis (ca se lit oxsis, oui oui.)

Je ne suis pas en mesure de te valider, les deux modérateurs qui le feront seront Wade et Erik. En attendant je te souhaite la bienvenue parmi nous!

Ta fiche me semble magnifiquement bien remplit, mais ce n'est pas à moi d'en décider là tous de suite.

Je te souhaite donc un agréable séjour parmi nous. Si tu as besoin d'aide ou de renseignement, n'hésite pas à nous en parler par MP ou sur la box même ^_^
Nous nous ferons un plaisir de te répondre, quelque soit ta question!

Bon RP et amuses toi bien.

Rozen Occis
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MessageSujet: Re: Laëtitia J. Hopkins Laëtitia J. Hopkins EmptyVen 8 Juil - 4:34

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Code couleur :
Vert : Ok rien à signaler
Orange : Simple remarque, pourrait être amélioré
Rouge : Alors là ça ne va pas, il faut revoir tout ça. C'est la couleur à laquelle il faut le plus prêter attention, une fiche avec du rouge ne pourra pas être validée.

Identité
Prénom + Nom : Ok Mais tu peux préciser si on l'appelle Mme Morisson ou pas.
Surnom* : Ok
Alias* : Joli alias, mais moi je t’appellerai quand même "La marionnettiste"

Âge : Ok
Date de naissance : Ok

Sexe : Ok
Nationalité : Ok

Description

Physique : En effet, la jeune femme n’est pas très grande, elle doit mesurer au grand maximum un mètre soixante-dix, quelques fois plus, grâce aux talons de ses bottines. Bouh tu vas donner des complexes d’infériorité à Rorschach qui ne fait qu'un mètre 67 (le nain). Pas obligatoire également mais tu peux mettre sa taille exacte et son poids.
En revanche, la jeune femme est très mince, gardant un régime plus qu’équilibré et sain depuis son arrivée au manoir. Quel manoir ? Je sais j'ai lu toute la fiche donc je sais de quoi tu parles mais ce serait bien de faire une précision dès le début.
Ok pour le reste.

Mentale :
Mais essayez seulement de toucher la corde sensible ou même de sous-entendre de quoi parles tu exactement ?et vous ferez face à une Laëtitia très très en colère, chose que très peu ont vraiment envie de subir. J'ai remarqué quelques coquilles qui peuvent arriver à tout le monde, mais je te les signale quand même à "Instinct" maternel et "qu'elle" exerce. Nickel pour le reste.


Mutation
Description : Le pouvoir de Laëtitia est simple : elle peut manipuler physiquement les autres êtres humains. C’est-à-dire qu’elle peut faire faire tout ce qu’elle veut physiquement aux êtres humains qu’elle tient en son pouvoir : des gestes aux paroles. Mais elle ne peut pas contrôler leur esprit. Comme des sortes de marionnettes en somme ? Si elle ne peut pas contrôler leurs esprit ça veut dire que la personne est consciente du fait qu'elle se fait contrôler ? Ce qui rentre un peu en contradiction avec l'utilisation de son pouvoir "contre" sa mère la première fois. Si tu pouvais preciser ce point ce serait bien.



Les conditions ? Il faut qu’elle ait eu un contact avec cet être humain, un contact physique et qu’elle l’ait vu. Le pouvoir ne s'applique que sur un être humain à la fois et il dure autant de temps qu’elle peut rester concentrée. Cependant, il est extrêmement fatiguant, d’autant plus que la distance est grande.
Quand tu dis il faut qu'elle ait eu un contact avec cet être humain, cela veut-il dire qu'il faut qu'elle le touche, un peu comme Malicia, à chaque fois qu'elle veut utiliser son pouvoir, ou suffit-il qu'elle l'ait touché une fois dans sa vie ? Jusqu'à quel point peut-elle contrôler les actions du personnage ? Le forcer à se jeter sous un train lui est-il possible par exemple ? (En admettant qu'elle le veuille) A quelle distance, sur combien de temps environ ? Est-elle obligée de fixer le personnage visé tout le long de l'utilisation de son pouvoir ? Que ressent ton personnage lorsqu'il utilise son pouvoir ? A-t-elle besoin de faire les gestes, comme une marionnettiste, ou bien voit elle les choses par les yeux de la personne possédée ? Ou totalement autre chose ? Pourrait-elle, avec un effort particulier ou non, réussir à contrôler quelqu'un qu'elle a connu mais qui n'est pas dans la même pièce qu'elle ?

Ceci dit, si tu veux réserver quelques améliorations de pouvoir pour l'évolution du personnage en RP, tu peux les mettre au conditionnel tout en précisant qu'elle n'a pas conscience de ce potentiel encore.

Âge de la première manifestation : Parfait.

Historique

Histoire :



Mais l’incident qui mit fin à tous ses doutes fut très banal. C’était un soir comme les autres, elle était assise à la table de la salle à manger, ses cahiers étendus devant elle, scrutant ses lignes derrière ses petites lunettes du haut de ses treize ans. Sa mère, quant à elle, s'évertuait à préparer à manger pour le lendemain. Laëtitia l’entendait distraitement jusqu’à ce qu’elle prononce le mot : «épinards» au menu de demain. La jeune fille fit une moue : elle avait horreur de ça, mais n’avait jamais osé le dire à sa mère. Elle aurait tellement voulu... des frites ! Oui, des frites, sa mère en avait dans le congélateur, elle le savait, pour la fête de Kévin qui allait avoir 10 ans... Si seulement elle les faisait pour demain...
C’est alors qu’elle entendit sa mère allumer la friteuse.
Interloquée, elle se retourna pour voir sa mère ouvrir le paquet de frites.
A mettre en rapport avec la description des pouvoirs du coup.



Elle allait désormais enseigner dans l’université où elle avait elle-même étudier. Petite faute détectée à étudié *mode radar enclenché*
Je ne sais pas exactement ce que j’ai fais ou dis hier soir radar : fait ou dit du coup ^^


Même ses bizarreries semblaient disparaître, cesser entièrement. Il fallait avouer aussi que Jake la connaissait tellement bien qu’il faisait exactement ce qu’elle voulait quand elle le voulait. Du moins, c’est ce qu’elle croyait. Après tout, elle avait toujours été une fille normale, n’est-ce pas ? D'un point de vue totalement omniscient, utilisait elle son pouvoir contre son mari sans s'en rendre compte, ou était-ce une simple paranoïa de sa part que d'avoir des doutes puis de s'auto-persuader qu'elle était normale ?
Parfait pour le reste, très belle histoire, bien écrite et émouvante.

Liens du personnage avec d'autres (uniquement si Marvel) : /


IRL
Double compte : Ok
Si oui, qui ? : /
Expérience Rp : Ok
Date de naissance* : Joyeux Noël



Voila pour le premier Round, je te laisse apporter les quelques précisions demandées, puis signaler en postant lorsque tu auras édité ton message. Je pense qu'au prochain passage ce sera bon pour moi a priori, et je laisserai Charles s'occuper de la validation finale et vérifier si je n'ai pas oublié un détail ou deux.
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MessageSujet: Re: Laëtitia J. Hopkins Laëtitia J. Hopkins EmptyVen 8 Juil - 11:42

Bonjour !

Voilà, j'ai rectifié les fautes et ajouté des précisions quant au contexte. J'espère que l'histoire s'accorde désormais mieux à son pouvoir !
J'espère que les corrections seront bonnes, elles sont mises en italique pour faciliter le repérage ! ^^

(Merci, mais c'est pas pratique pour les cadeaux d'être né à Noël...)
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MessageSujet: Re: Laëtitia J. Hopkins Laëtitia J. Hopkins EmptyVen 8 Juil - 13:14

Salut !
Et bien je ne vais pas tout refaire point par point, car je pense que je mettrais du vert partout, donc pour moi c'est validé. C'est donc à Charles de donner son point de vue sur ta fiche désormais.

Je note tout de même dans la description du pouvoir une inversion entre le s et la virgule pour "en quelques sortes".

Pour ce qui est du groupe dans lequel tu vas être affectée, je pense que selon ton histoire, on peut dire que ce sera dans Élèves de l'institut, bien que Laëtitia ait déjà 23 ans elle ne maitrise pas assez, ou ne veut pas maitriser, son pouvoir pour être une X-men, du moins pas encore. On verra ce que le RP nous réservera. Wink

PS : mention spéciale pour la rencontre avec Erik et Charles, j'adore ! Je l'avais pas dit je crois.
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MessageSujet: Re: Laëtitia J. Hopkins Laëtitia J. Hopkins EmptyVen 8 Juil - 14:29

Très bien une fois la première validation passée c’est donc à moi d’entrer en scène.
Tout d’abord, je te souhaite la bienvenue parmi nous Laëtitia. Comme te l’a signalé Rozen si tu as besoin de quoi que ce soit nos boites MPs sont à ta disposition (encore que la mienne soit légèrement hors service la plupart du temps).

Bref passons aux choses sérieuses : la deuxième phase de validation.

Le code de couleur est le même que celui de mon cher Erik. Ne nous compliquons pas la vie.
Donc :
    Vert rien a signaler.
    Orange une simple remarque, un conseil, à modifier si possible.
    Rouge il faut modifier.



Identité
Prénom + Nom : Ok.
Surnom* : Ok.
Alias* : Ok. Si jamais elle fini par en adopter un en RP, les agendas sont à ta disposition pour le signaler. Il faut juste créer un nouveau sujet ici. Et tu trouveras les règles de cette section ici.

Âge : Ok.
Date de naissance : Ok.

Sexe : Certes.
Nationalité : Ok.

Description

Physique : « Quelques fois, cependant, on se sent étrangement attiré par ses yeux, méfiants, pétillants d’intelligence et de tristesse. Si cela arrive, vous êtes sous l’emprise de son pouvoir. Pour vérifier, regardez ses mains : si elles sont gantés de noir, il y a de fortes chances que vous ne puissiez pas contrôler vos prochains gestes. » Je ne sais pas si ça vient de moi mais je ne comprends pas trop ce passage en fait. Serait-il possible de l’expliquer un peu plus ? Et éventuellement de rajouter un e à « gantées » (je fais genre mais je suis très mauvais en orthographe en vrai hein…) ?
Ok pour le reste.

Mentale : Ok.
Mutation
Description : Je vais demander quelques précisions. Elles ne sont pas obligatoires dans le sens où ton pouvoir est très clairement décrit, mais pour ne pas créer d’ambigüité en RP elles pourraient être intéressantes
« Mais elle ne peut pas contrôler leur esprit » Dans ce cas, en admettant que la personne contrôlée soupçonne d’être manipulée, est ce qu’un télépathe par exemple pourrait tenter de communiquer avec elle par la pensée ? Ou de faire usage de son pouvoir de quelque manière que ce soit ? La personne ne peut pas aller à l’encontre de ses ordres mais peut elle aussi effectuer d’autres actions en parallèle ? Ou bien est-elle totalement sous contrôle de sorte qu’elle ne peut plus faire que ce que Laëtitia lui ordonne ?
« et qu’elle l’ait vu au moins une fois dans sa vie » A ce propos, si il s’agit d’un métamorphe que se passe-t-il ? Est-ce que c’est réellement l’apparence de la personne qui compte ? Par exemple si elle rencontre un métamorphe qui a l’apparence de Kennedy, pourra-t-elle le contrôler par la suite ou a-t-elle besoin de voir sa « véritable » apparence ? Doit-elle avoir un souvenir particulièrement clair de la personne ? Par exemple quelqu’un qu’elle aurait vu dans son enfance, pourrait elle le contrôler une fois adulte avec pour unique base ses bribes de souvenirs ? Ou bien aurait elle besoin pour le faire de l’aide d’un télépathe qui ferait ressurgir avec plus de précision ses souvenirs enfouis ?

Âge de la première manifestation : Ok.

Historique

Histoire : « et se contenait de bien colorier ses images sans dépasser et d’apprendre à écrire. » Contentait non ?
« Non, elle n’avait rien de commun avec ce fou qui était dans sa classe l’année dernière et qui faisait léviter les objets. Elle n’était pas bizarre. Elle était une petite fille très normale. Elle avait une scolarité normale, des notes normales pour le travail qu’elle fournissait, une famille normale et une vie normale ! » En fait j’aime juste particulièrement ce passage (j’ai bien le droit de relever les points positifs aussi non ?).

Ok. Très belle histoire, parfaitement logique avec le contexte et très bien écrite.

Précise-moi les quelques détails demandés et je pense que ce sera bon. C'est vraiment une très belle fiche.

Comme Erik je te suggère d'entrer dans le groupe des élèves et d’envisager selon l’évolution de ton personnage en RP un changement de groupe par la suite. Pourrais-tu me confirmer, dans la réponse à ce message, que tu souhaites bien être affiliée à ce groupe ? Ou dans le cas contraire me donner le nom de ton groupe ? On peut bien évidement en créer de nouveaux pour le besoin du RP, futur ou présent.

Signale moi dès que tu as fais ces petits changements à la suite de ce message afin que je puisse te valider.

Merci d’avance.

Charles XavierCharles XavierMessages : 19
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MessageSujet: Re: Laëtitia J. Hopkins Laëtitia J. Hopkins EmptyDim 10 Juil - 8:57

Désolée pour le retard des modifications !
Voilà, j'ai tenté d'expliquer la phrase de la description physique, les rajouts sont en italiques.
Pour le pouvoir, j'ai également fait de nombreux rajouts, mais il faut dire que Laëtitia ne l'a pas encore beaucoup utilisé donc elle ne sait pas grand chose encore des conditions et des effets de celui-ci. C'est pourquoi je pensais en effet, à la mettre dans le groupe 'élèves' même si elle est un peu vieille parce qu'il serait vraiment dangereux de la laisser dans la nature alors qu'elle ne sait presque pas maîtriser son pouvoir.

J'ai aussi corrigé les petites fautes, argh, j'en aurais jamais vraiment fini avec elles ^^"

En espérant que tout soit clair désormais !
Laëtitia J. HopkinsLaëtitia J. HopkinsMessages : 4
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MessageSujet: Re: Laëtitia J. Hopkins Laëtitia J. Hopkins EmptyDim 10 Juil - 19:59

Parfait. C'est ok pour moi donc je t'annonce que tu es validée.

Tu peux désormais aller faire une demande de RP ici ou tout simplement faire un RP libre où un membre déjà validé pourra te rejoindre (pour ça indique simplement [libre] dans le titre de ton RP).

Tu peux aussi créer ton agenda ici et le remplir une fois que tu auras commencé à RP.

Si tu as besoin de quoi que ce soit les modérateurs sont à ta disposition par MP ou tout simplement en postant ici.

Erik t'a ajouté au rang Elève de l'institut, ce rang pourra toutefois être modifié au fur et à mesure de l'évolution de ton personnage en RP.

Amuse toi bien !
Charles XavierCharles XavierMessages : 19
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MessageSujet: Re: Laëtitia J. Hopkins Laëtitia J. Hopkins EmptyDim 10 Juil - 22:54

Merci beaucoup pour la validation ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Laëtitia J. Hopkins Laëtitia J. Hopkins Empty

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Laëtitia J. Hopkins

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